La réputation de Sydney, souvent décrite dans les guides comme la ville la plus agréable à vivre au monde, est due notamment à un environnement proche très sympa. Tout près du centre ville, il y a beaucoup de plages magnifiques où les australiens peuvent s'adonner à leur sport favori, le surf.
Bondi Beach, qui est un peu le Saint-Tropez de Sydney en est un bel exemple. Nous sommes au coeur de l'hiver et il y a beaucoup de monde sur la plage et dans l'eau (il ne gèle jamais à Sydney).
Les grands requins blancs ont encore de beaux jours devant eux. Malgré les attaques répétées, et plusieurs morts par an, la passion du surf est trop grande, il y a toujours autant de monde dans l'eau.
Depuis l'avion, en vol vers Brisbane, on reconnaît Bondi Beach et on voit le joli sentier de bord de mer qu'on avait pris quelques jours avant. On voit au fond, la baie de Sydney avec le centre ville et l'opéra.
Mais avant de quitter Sydney, on passe deux jours dans les Blue Mountains. Distantes de 100 km de Sydney, c'est le lieu où les citadins viennent chercher de la fraîcheur les week-ends. C'est ce qu'indiquaient les guides, on confirme. On est transis de froid comme ça ne nous est pas arrivé depuis longtemps (en plus, on n'est pas super équipés) !!!
On voit bien le voile bleu au-dessus de la forêt qui est dû à la transpiration des eucalyptus. ... D'où le nom, les montagnes bleues. Pas bête celui qui a trouvé ce nom, pas bête ...
Inés repère dans une boutique : il est possible de s'y réchauffer en buvant un p'tit shnapps !!! Mais on jettera notre dévolu sur un vin rouge, un petit Shiraz Viognier du sud de l'Australie ... delicious.
Les enfants trouvent leur carburant anti-gel dans les "Maltesers" (céréales soufflées enrobées de chocolat, hmmm !!!). Val, à l'instar de tonton Mouf, expérimente avec plus ou moins de succès une façon plus ludique de les dévorer.
Le lendemain, le froid est toujours aussi vif, seule une marche peut nous réchauffer. Mais dans le fond de la vallée, à l'abri du vent, on aura un peu de répis. On emprunte un téléphérique puis un petit train qui nous emmène au fond de la vallée. C'est le train le plus incliné au monde : 310 mètres de dénivellé en 250 mètres !!!
Rose adore (on en fera plusieurs "tours") mais Clém est moins rassurée, une fois suffira pour elle. Puis on suit un sentier pédagogique qui nous mène à une ancienne mine de charbon.
En effet, en bas, on est à l'abri du vent glacial mais cela ne suffit pas à expliquer le pétage de plombs de Val. Clém se tient à l'écart et on peut lire dans ses pensées: "C'est pas mon frère, cet énergumène !!!"
Pour descendre dans la vallée, croyez-le si vous voulez, mais sachez que c'est Rose qui a mis en route le téléphérique et que c'est elle qui l'a piloté !!! Elle a appuyé sur deux boutons puis elle a tourné la clef, et c'est parti. Une preuve ? La fierté dans son regard ...
Dans le bush, la nature est un peu endormie, (c'est l'hiver dans l'hémisphère sud), mais on a quand même la chance de voir un oiseau-lyre (emblème du parc nationnal des Blue Mountains) qui gratte le sol à la recherche de vers et de superbes perroquets.
Dans les villages autour de Katoomba, on emprunte des sentiers balisés qui nous amènent à de superbes points de vues (on voit bien le "hâle" bleu qui enroule les forêts) et nous permettent de faire le plein d'air pur ... et frais !!!
A Tahiti, tout le monde dit qu'un petit séjour sous des latitudes plus fraîches permet à l'organisme de se régénérer, que c'est un bon moyen de prévention contre un tas de petites maladies, alors, il n'y a pas de doute, on va être en forme et en bonne santé pendant un bon moment !!!